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 religions

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bigboss
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MessageSujet: religions   religions Icon_minitimeVen 25 Juin - 19:44

Le Japon possède 3 grandes religions nationales :
le Bouddhisme, le Confucianisme et le Shintoïsme, mais seule cette dernière est d’origine indigène.

Le Bouddhisme, originaire de l’Inde, arriva dans l’archipel au VI ème siècle de notre ère, en passant par la Chine et surtout par les commanderies de Corée.

Le Confucianisme était connu des japonais dès les premiers temps de leurs relations avec la Chine, mais n’eut un prestige particulier que sous le patronage des Shogun Tokugawa (1600-1868).

A ces religions « asiatiques », il convient d’ajouter le Christianisme, introduit au Japon au XVI ème siècle, qui fut en butte aux persécutions des autorités gouvernementales au cours des XVII et XVIII ème siècles, mais connu un renouveau de faveur à partir de l’ère Meiji (1868).

Quant à la religion indigène, le Shintoïsme, elle trouve ses origines dans les croyances animistes du japon primitif. C’est une religion aussi peu dogmatique que possible, qui fut longtemps annexée par le bouddhisme. En effet, les bouddhistes considéraient les divinités Shintoïste, Amaterasu, Izanagi, Izanami, Susanoo, Ninigi no Mikoto... comme des boudhisattva et les vénéraient au même titre que ceux-ci.

Le Shintoïsme fut officiellement patronné par le gouvernement à partir de 1868 : l’empereur était en effet censé descendre de la lignée directe de la déesse du soleil, Amaterasu, prétention qui fut abandonnée en 1946.


Le Bouddhisme

Doctrine et Eglise dont le Bouddha Çakyamuni est le fondateur. La religion que les Européens ont appelés bouddhisme est apparue dans l’Inde, aux confins du Népal et de l’Aoudh, dans la seconde moitié du Vie siècle avant J. Christ. Son fondateur est un personnage historique, V.Çakyamuni.

Institutions : La communauté qui s’est formée autour du bouddha Çakyamuni se compose de fidèles laïcs et de moines.

Cultes & Monuments : Dès les premiers temps de son développement, le bouddhisme a connu des usages religieux d’hommages au Bouddha, à la loi et à la communauté. Les religieux furent très tôt à l’honneur, et des monuments ont été élevés, destinés à contenir reliques ou à commémorer des événements de la vie et des existences antérieures du Bouddha. Cependant, le culte des images du Bouddha semble être relativement tardif, il a pris la forme, encore en usage aujourd’hui, d’hommages par offrandes de fleurs, de robes, de parures, de musiques, faites à la statue du Maître, et par des grandes largesse aux fondations religieuses.

Le bouddhisme chinois : Il est certain que les Chinois n’eurent aucune information sur le Bouddha avant l’ère Chrétienne. Néanmoins, on ne sait à quel moment précis la nouvelle religion pénétra la Chine. Au II e siècle après J.C., elle s’implante avec vigueur, comme une sorte de doublet du Taoïsme dont elle emprunte pour se traduire dans la langue indigène bien des vocables. L’élaboration des traductions bouddhiques en langue chinoise doit être saluée comme l’une des tentatives les plus fécondes de "l’humanisme" car elle permit à deux civilisations autonomes de s’interpénétrer, quoique jamais tout à fait isolées.

Le bouddhisme japonais : Le bouddhisme passe pour avoir été introduit officiellement au Japon en 552 par des moines Coréens porteurs de traductions chinoises des livres canoniques. Il n’est pas exagéré de dire que ce fait marque le début d’une ère nouvelle dans la vie politique et sociale du Japon. La nouvelle religion connut des début difficiles, car elle fut combattue à la cour par deux puissantes familles, les Nakatomi et les Mononobe. Cependant, une autre grande famille rivale, celle des Soga, finit par donner droit de cité à la religion importée, et c’est un Soga, le fameux Shotoku-taishi, qui le premier comprit l’immense supériorité morale et intellectuelle du bouddhisme sur la religion nationale (Shintô). Selon la tradition, en l’an 604, Shotoku promulgue un code de principes moraux, où la tradition indigène s’efface presque complètement au profit de l’expérience du confucianisme et du bouddhisme. L’état doit être hiérarchisé, les pouvoirs les plus étendus étant attribués au souverain. Obéissance, honnêteté, maîtrise de soi, application, sincérité et loyauté forment les principes d’un bon gouvernement. Le prince régent Shotoku envoie des moines en Chine, encourage les missions diplomatiques et d’études, construit de nombreux temples bouddhiques. Dés l’an 604, il y a 46 monastères bouddhiques dans différentes provinces. En 692, pas moins de 545 monastères et temple en service. Beaucoup d’entre eux n’existent plus aujourd’hui. Le mieux conservé est celui de Horyuji, près de la ville actuelle de Nara, fondé en 607, puis reconstruit en 670 à la suite d’un terrible incendie. Ce temple est le plus ancien exemple d’architecture en bois existant au monde. On compte près de 106 223 temples repartis dans l’archipel.

Il existe 5 sectes importantes : la secte Amidaïste Shin-shû / Le Zen / La secte Shingon / La secte Jodo / La secte Nichiren ...

La foi nouvelle apporte le culte de l’image au Japon et les temples regorgent de statues de Bouddha et de boudhisattva. Plusieurs images d’êtres spirituels sont transplantées au Japon. En premier lieu, le très célèbre bouddha, dont le portrait idéal le représente en habit de moine portant les marques distinctes du caractère sacré de sa personne : l’usnisa, protubérance crânienne, symbole de sa parfaite connaissance, les lobes d’oreilles allongés, qui expriment la grande faculté auditive, l’ulna, semblable à une lentille, au milieu du front, signe du choix spirituel. Les mudra, gestes rituels des mains dans les différentes poses du corps, peignent les divers épisodes et apparences du Bouddha que l’iconographie commémore et que vénère la piété.

De nombreux Bouddha sont ensuite réalisés dans diverses incarnations : le Bhaisajyagourou, Bouddha de la médecine (en japonais Yakushi) ; Maitreya, Bouddha de l’avenir (Miroku en japonais)... etc. ..




Le Confucianisme

Doctrine philosophique et morale de Confucius et de son école.

Confucius avait fondé son enseignement sur un certain nombre d’ouvrages qui sont devenus les classiques (king) du confucianisme. C’est essentiellement sur ces ouvrages que, dans la Chine impériale, portaient les examens qui ouvraient la porte aux carrières administratives. C’est la connaissance des king qui conférait la qualité de lettré, et tout lettré était, en principe, un confucianiste. Confucius avait donné à la morale de son temps, qui était une morale féodale, un caractère plus élevé en mettant l’accent sur la valeur de l’effort et de la sincérité des rapports humains.

Confucianisme japonais : Les japonais n’ont pas accepté toutes les théories sociales et politiques du confucianisme chinois, mais ils ont accordé une importance particulière à certaines d’entre elles, telles, par exemple, celles qui valent pour les relations sociales et familiales. La notion de loyauté personnelle du vassal au seigneur, ou du sujet au souverain, fut particulièrement en faveur auprès des Japonais, et l’on peut affirmer que, sous les Shoguns Tokugawa (1600 - 1868), le confucianisme fut virtuellement considéré comme un culte officiel. Plusieurs écoles existèrent à l’intérieur du confucianisme japonais : parmi celles-ci, les principales sont l’école nationale de Yamaga Sokô (1622 - 1685), auquel on doit le code d’honneur connu sous le nom de bushidô, et une école orientée plutôt vers les problèmes économiques et à laquelle appartiennent des hommes de valeur qui, comme Arai Hakuseki (1656 - 1726) et Dazai Shundai (1680 - 1747), ont contribué à élargir les connaissances japonaises dans les domaines de la finance et des échanges commerciaux.

Si la philosophie confucianiste a laissé une trace indélébile dans l’âme japonaise, le confucianisme n’existe plus en tant que religion dans le Japon moderne.




Le Shintoïsme

Shintô, mot japonais signifiant la voie des dieux. Religion nationale du Japon.
Le terme de shintô ne servit à désigner la vieille religion animiste japonaise que du jour où elle se vit concurrencée par le bouddhisme, introduit vers le VIe siècle après Jésus christ.

Dans le Shintô, les Dieux sont les personnifications des forces naturelles : le soleil (Amaterasu), la Tempête (Susanoo), la lune (Tsukiyomi), ect...

Les esprits des ancêtres sont également considérés comme des dieux (kami). Les cérémonies shintoïstes primitives ont consisté surtout en ablutions et en purifications. A partir du VIe siècle, les contacts entre le shintoïsme et le bouddhisme modifièrent profondément les deux religions : les bouddhistes annexèrent à leur panthéon les divinités shintoïstes et considèrent les pratiques rituelles du Shintô comme des moyens possibles d’atteindre l’illumination. Certains philosophes soutinrent que les deux religions n’étaient que des façons différentes d’exprimer une même vérité : ce syncrétisme est connu sous le nom de ryobu-shinto. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que de nouvelles sectes shintoïstes déclarent refuser toute compromission avec une religion étrangère. Le nationalisme manifesté alors pour les japonais stimula les recherches sur les institutions primitives du Japon, et il se produisit au XVIIIe et XIXe siècles un important mouvement d’opinion pour un retour à une religion nationale. Le gouvernement de Meiji reconnut le Shintô comme seule religion d’état et s’efforça de le dissocier du bouddhisme. Jusqu’en 1946, ce shintoïsme nationale (kokka shintô), caractérisé par l’adoration de l’empereur-dieu et par l’affirmation de la grandeur de la race japonaise, fut plutôt un mouvement politique qu’une religion.

Le shintô compte actuellement plus de 100 000 temples et un certain nombre de sectes. Les temples shintoïstes les plus anciens et les plus vénérés du Japon se trouvent dans la province d’Ise (Naiku, temple d'aAmaterasu)

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